
Lors du comité interministériel aux ruralités du 14 septembre dernier, le gouvernement a rappelé son engagement pour le déploiement de 1000 maisons de services au public (MSAP) avant fin 2016.
Portée par une collectivité locale, une association, un groupement d’intérêt public ou même un opérateur, une MSAP permet d’assurer le lien entre les habitants et plusieurs opérateurs nationaux (Pôle emploi, GRDF, caisses d’allocations familiales, d’assurance maladie,...) et locaux (maison des associations, centre social, point d’accès au droit,...). L’offre de services doit répondre aux besoins et attentes des citoyens et couvrir en particulier le champ des prestations sociales et de l’aide à l’emploi.
Le fonctionnement d’une MSAP repose sur la présence d’un animateur au moins 24 heures par semaine qui est chargé d’informer et d’orienter le public mais aussi de l’aider dans l’accomplissement de ses démarches.
Le financement assuré par l’État est actuellement de 25 % du coût annuel de fonctionnement, en sachant que cette aide ne peut excéder 17 500 €. A celà s’ajoute l’intervention d’un fonds "opérateur" qui devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année permettant une prise en charge à hauteur de 50% du coût de fonctionnement.
La Poste a proposé qu’un certain nombre de bureaux puissent accueillir ces MSAP, réduisant ainsi le besoin de participation des collectivités locales au fonctionnement.
La labellisation d’une MSAP par le préfet de département est une condition préalable à son ouverture. Dans le département de l’Ain, il est envisagé l’ouverture d’au moins cinq MSAP d’ici fin 2016. Chaque sous-préfet d’arrondissement est chargé d’accompagner les porteurs de projet.